"Le 2 novembre 2012, nous sollicitions auprès du président français François Hollande l'intervention des troupes militaires françaises au Mali. Toutefois, l'intervention française ne devait pas nous entraîner dans l'enfermement d'une nouvelle dépendance. Nous avons dès lors répondu aux questions que nous nous sommes posées sur la relation que doit entretenir l'Afrique avec la France, sur le rôle des armées nationales noires africaines, sur les constitutions, sur le représentant légitime et légal, sur la liberté pour le Mali."