Bücher versandkostenfrei*100 Tage RückgaberechtAbholung in der Wunschfiliale
product
cover

Un panier de houblon

160 Lesepunkte
eBook epub
eBook epub
15,99 €inkl. Mwst.
Sofort lieferbar (Download)
Empfehlen
Fable-océan, genèse, saga familiale, cette "verte enfance du monde" tient de tout cela. Certes cette communauté juive alsacienne de l'entre deux guerres, si riche de ses
particularismes, de ses traditions et de ses croyances, n'existe plus. La guerre a balayé trois siècles d'histoire. Mais Claude Vigée y est
né, y a grandi, et voilà que revivent toutes ces petites gens, merciers, colporteurs, rammasseurs de houblon. Personnages hauts en couleur,
récits cocasses, dramatiques, tendres, toute cette vie de l'Alsace , modeste et destinée à l'oubli, nous revient en pleine lumière. De la
même manière que Balbec et Méséglise, par la grâce de Proust, ne quitteront plus notre imaginaire, de la même manière Seebach et Bischwiller,
par celle de Claude Vigée, appartiendront à notre mémoire.


Ecrivain, poète, professeur, Claude Vigée vit aujourd'hui entre Paris et Jérusalem. Il est originaire de la petite ville de Bischwiller
en Alsace où il a passé toute son enfance avant d'émigrer aux Etats-unis, puis en Israël. Il est l'auteur d'une oeuvre considérable, qui
l'a établi comme l'un des plus grands écrivains de l'après-guerre.

Mehr aus dieser Reihe

Produktdetails

Erscheinungsdatum
01. April 2014
Sprache
französisch
Dateigröße
0,79 MB
Reihe
Essais et documents
Autor/Autorin
Claude Vigée
Verlag/Hersteller
Kopierschutz
mit Adobe-DRM-Kopierschutz
Produktart
EBOOK
Dateiformat
EPUB
ISBN
9782709641371

Portrait

Claude Vigée

Né le 3 janvier 1921 à Bischwiller dans le Bas-Rhin, dans une famille juive peu pratiquante, Claude André Strauss parle chez lui dans son enfance le dialecte bas-alémanique, sa première langue, puis apprend le français à l'école. Le dialecte alsacien, accentuel, et la psalmodie biblique contribuent dès le plus jeune âge à faire du rythme le mode d'appréhension de la vie intérieure. Ses parents se séparent en 1935. Durant l'exode, il se trouve seul avec sa mère, Germaine Meyer, et la famille de sa cousine et future épouse, Evelyne Meyer, qui émigre aux Etats-Unis début 1941. Pendant cette période, Claude Vigée rejoint à Toulouse l'Action juive et fait la connaissance d'écrivains et de poètes, comme Pierre Darmangeat ou Etienne Lalou, qui plus tard le publiera chez Flammarion. C'est à cette époque qu'il voit paraître ses premiers poèmes, sous le nom de Claude Vigée - nom qui est déjà un défi, défi à l'interdit de publier pour un Juif durant cette période, et défi qui consiste à s'affirmer vivant quand triomphe la mort. Claude Vigée adoptera d'ailleurs ce nom de plume comme son seul nom après la guerre. A Toulouse, avant son exil, en novembre 1942, il fait la connaissance de Jean Cassou et de Benjamin Crémieux, ainsi que de Pierre Seghers. Il se rend également chez Pierre Emmanuel à Dieulefit, chez Joë Bousquet à Carcassonne et rencontre chez lui, à Marseille, Lanza del Vasto.

La traversée, en novembre 42, sur le Serpa Pinto, de Lisbonne à New York, inaugure la période américaine, qui se conclura en 1960, quand Claude Vigée obtiendra un poste provisoire, puis définitif, à l'Université hébraïque de Jérusalem. Claude Vigée associe l'exil en Amérique avec l'ennui, surtout les premières années passées en Ohio. Pourtant, dans la « terre gaste » américaine, il retrouva Evy, qu'il épousa en 1947 et, ayant soutenu son doctorat sur le démonique chez Goethe, il fit une brillante carrière universitaire qui le mena, de 1949 à 1959, à l'Université de Brandeis, où il devint Président du département de langues romanes. A ce titre, il eut l'occasion d'inviter pour des lectures, des conférences ou des cours nombre de poètes américains ou étrangers, dont Robert Frost, William Carlos Williams, Robert Lowell, Elizabeth Bishop, Jorge Guillen, Henri Thomas, Pierre Emmanuel, Alain Bosquet, Yves Bonnefoy ou René Girard. Un de ses collègues, Président du département de philosophie, était Herbert Marcuse. Dès le début de son séjour américain, il fit la connaissance de Saint-John Perse qui reçut le couple plusieurs fois chez lui.

Claude Vigée n'oublie pas la France, où il revient durant les vacances. C'est durant un de ces séjours à Paris qu'il eut la joie de voir dans la vitrine de la librairie Les Lettres son premier recueil (1950), La lutte avec l'ange, qui fut suivi de Avent (1951) et de Aurore souterraine (1952), cette fois-ci chez Seghers. Le poète avait fait la connaissance de Jean Follain, André Frénaud, Eugène Guillevic, Eugène Ionesco, de Jules Supervielle également et, par la suite, de Gaston Bachelard. Des Etats-Unis, il adressa à Albert Camus le manuscrit de L'Eté indien ; que ce dernier accepta et publia, en 1957, ce qui fut le prélude à une trop brève amitié. Les affinités entre les deux écrivains sont nombreuses - exil, sens éthique, quête spirituelle. Parallèlement à ses écrits poétiques, Claude Vigée mène une carrière de critiques, publiant de nombreux essais d'importance, comme Les artistes de la faim (1960), ouvrage qui lui donna l'occasion de rencontrer Raymond Aron aux éditions Calmann-Lévy, ou Révoltes et louanges (Corti, 1962).

L'installation à Jérusalem ouvre une nouvelle période, heureuse, de la vie de Claude Vigée. C'est la découverte d'un univers pittoresque, haut en couleur, qu'il décrit dans Moisson de Canaan. Claude Vigée fait alors des rencontres importantes, comme celle de Martin Buber et de Gerschom Scholem. C'est ce dernier qui lui ouvre l'immense trésor poétique de l'univers cabalistique, incitant le poète à approf

Bewertungen

0 Bewertungen

Es wurden noch keine Bewertungen abgegeben. Schreiben Sie die erste Bewertung zu "Un panier de houblon" und helfen Sie damit anderen bei der Kaufentscheidung.