David Golder, riche, et juif (comme l'auteur), est un être rapace et implacable. Il met fin à son association avec Marcus et, au matin, il apprend son suicide. Après l'enterrement, il rejoint sa femme et sa fille à Biarritz, toutes deux écervelées, oisives et dépensières, ne pensant qu'à tirer de l'argent de Golder. Harassé de fatigue, ce dernier est victime d'une deuxième crise d'angine de poitrine. . .
Irène Némirovsky, dans ce roman et dans d'autres, n'est pas tendre dans son portait du «juif affairiste», et il est parfois difficile de se rappeler qu'elle est morte à Auschwitz, en 1942. Auteur à succès dans la France des années 1930 mais oubliée après la Seconde Guerre mondiale, elle est le seul écrivain à qui le prix Renaudot ait été décerné à titre posthume, en 2004, pour son roman inachevé Suite française.