La famille Boltanski, ses artistes, sociologues et romanciers. Une balade dans un logement dévoile des personnages, comme le grand-père. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il a vécu deux ans dans une minuscule cachette, contraint à adopter une position ni debout ni couchée. Prix de la rentrée (Forêt des livres 2015), prix Transfuge du meilleur premier roman 2015, prix Femina 2015.
Nous avions peur. De tout, de rien, des autres, de nous-mêmes. De la petite comme de la grande histoire. Des honnêtes gens qui, selon les circonstances, peuvent se muer en criminels. De la réversibilité des hommes et de la vie. Du pire, car il est toujours sûr. Cette appréhension, ma famille me l'a transmise très tôt, presque à la naissance. »Que se passe-t-il quand on tête au biberon à la fois le génie et les névroses d'une famille pas comme les autres, les Boltanski ? Que se passe-t-il quand un grand-père qui se pensait bien français, mais voilà la guerre qui arrive, doit se cacher des siens, chez lui, en plein Paris, dans un « entre-deux », comme un clandestin ? Quel est l'héritage de la peur, mais aussi de l'excentricité, du talent et de la liberté bohème ? Comment transmet-on le secret familial, le noyau d'ombrequi aurait pu tout engloutir ?La Cache est le roman-vrai des Boltanski, une plongée dans les arcanes de la création, une éducation insolite « Rue-de-Grenelle », de la Seconde Guerre mondiale à aujourd'hui. Et la révélation d'un auteur.